Ravel Edition

L'Enfant et les sortilèges

L'Enfant et les sortilèges



Cette nouvelle édition révisée 2024 est realisée sous la direction de François Dru

Le comité de lecture est composé des compositeurs George Benjamin et Kenneth Hesketh et du chef d'orchestre Adrien Perruchon.



La partition Chant et Piano  (21x30,5cm)  est  disponible à la vente depuis novembre 2024 au prix de  42,40 euros TTC (frais d'envoi en plus selon le pays, contact : sales@21-music.be ). 

Cette édition révisée présente deux textes de François Dru et Arbie Orenstein ainsi que des illustrations.

Cet ouvrage présente une reliure brochée rigide. Pour les pianistes et les chefs/ cheffes de chant, des  options sont proposées (nous contacter). 

La partition d'orchestre (PO) et les parties séparées (PS) seront commercialisées au premier semestre 2025. 

Pour des raisons de copyright, cette édition révisée n'est pas disponible en France, Espagne et Mexique. 



"(...) Étudier le geste d’écriture de Ravel sur la première partition de son second opéra, c’est passer cinq années de son existence à ses côtés. Arbie Orenstein, en 1962, avait documenté avec soin la genèse au long cours de cette « Fantaisie Lyrique » : de la germination des premiers échanges avec l’autrice du livret dans les salons parisiens au pénible accouchement, quelques semaines ou jours seulement avant la première de l’ouvrage à l’Opéra de Monte-Carlo. Dans un imposant article de 1985  consacré à l’œuvre et à sa réception, Paule Druihle avait parfaitement complété l’historiographie en présentant, faits alors peu évoqués, le froid affrontement in situ entre le compositeur et Serge de Diaghilev, responsable de la compagnie des « Ballets Russes », alors en résidence en la principauté monégasque, avec au centre de la querelle Raoul Gunsbourg, directeur de la salle Garnier, en la fonction de médiateur, toutefois  armé de ses avocats.

Au croisement des divers éléments de datation collectés dans les échanges épistolaires, la lecture de l’ultime page du seul manuscrit complet maintenant conservé du Chant et Piano clarifie l’exacte chronologie de la composition. Ravel, selon son usage constant à dater et signer ses manuscrits, inscrivit sous les trois dernières mesures : « Maurice Ravel Divers lieux 1920-1925 ». Ce manuscrit autographe, issu de la collection Robert Owen Lehman, en dépôt à la Morgan Library & Museum de New York. (...)"

La suite de cette Notes sur l’édition révisée de François Dru est à lire dans la partition Chant et Piano.

François Dru - Juillet  2024  (Reproduction intégrale ou partielle interdite sans l'autorisation de la Ravel Edition).



(...) Maurice Ravel composa deux courts opéras d’environ 45 minutes.

L’Heure espagnole, une comédie musicale en un acte sur un livret de Franc-Nohain, fut créée en 1911 à l’Opéra-comique de Paris.

L’orchestration de l’introduction est particulièrement remarquable. Trois balanciers sont même présents sur scène !

Le livret brille par son humour et son ironie, tandis que se déploient les rythmes et les harmonies de la musique espagnole, par ailleurs fréquents dans l'œuvre de Ravel.

L’Enfant et les sortilèges, créé en 1925 à l’Opéra de Monte-Carlo, est pour sa part une fantaisie lyrique en deux parties sur un livret de Colette.

Le compositeur l’évoquait en ces termes, dans un entretien avec Jules Méry paru le 21 mars 1925 dans Le Petit  Monégasque :

« L’Enfant et les sortilèges… c’est une féerie, un conte bleu, un rêve d’enfant, où l’irréel devient de la réalité, parce que le “merveilleux” est tout naturel dans une petite caboche de petit garçon. Notre pièce, toute de fantaisie, ne va pas sans certains éléments d’ironie. Il y a un mélange de styles se promenant de l’opéra à l’opérette, en passant par le music-hall. Le livret de Colette me fut envoyé par elle lorsque j’étais encore au front, à Maison-Rouge, près de Verdun. Je ne l’ai pas reçu alors, ayant changé de section. Puis, ayant contracté, comme tant d’autres, une maladie grave, je fus réformé en 1917. Le livret m’est enfin parvenu un peu plus tard. J’ai commencé à y travailler au printemps 1920. Et puis… je me suis arrêté. Était-ce la difficulté de mise en scène, était-ce ma mauvaise santé qui motivaient cette interruption ? Bref, je n’y travaillais plus ; et, pourtant, je ne cessais d’y penser tout le temps."(...)

La suite de ce texte d'Arbie Orenstein est à lire dans la partition Chant et Piano.

Arbie Orenstein - juin 2024 (Reproduction intégrale ou partielle interdite sans l'autorisation de la Ravel Edition).


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