L’édition révisée du Concerto pour la main gauche est au programme des orchestres de Radio France pour des concerts à Paris et à travers l’Europe.
L’Orchestre national de France, placé sous la direction de son directeur musical Cristian Măcelaru, sera à Bruxelles pour l’ouverture du Klara Festival 2022 (11 mars à 20h). Ils accompagneront le pianiste Boris Giltburg. Il s’agit de la première en Belgique de l’édition révisée 2020 du Concerto pour la main gauche. Ce concert se diffusé live par la radio belge Klara et diffusé ultérieurement en VOD sur Proximus Pickx.
L’Orchestre philharmonique de Radio France, dirigé par son chef Mikko Franck, sera en compagnie de la pianiste Alice Sara Ott. Ils interprèteront le Concerto pour la main gauche à Paris à la Philharmonie de Paris (11 mars), à l’Isarphilharmonie de Munich (13 mars) et à la Philharmonie de Berlin (16 mars). Le concert parisien sera diffusé en direct sur France musique et Arte Concert.
CR : Sasha Gusov
L’édition révisée du Concerto pour piano sera au programme d’une série de concerts de l’Orchestre national de Lille avec Bertrand Chamayou et Ludovic Morlot. Ces concerts se dérouleront à l’Auditorium du Nouveau-Siècle de Lille (3 février), au Phénix de Valenciennes (4 février) et au Lys Aréna de Comines (5 février).
L’album Ravel de John Wilson (Chandos) avec le premier enregistrement des éditions révisées de Bolero et Ma Mère l’oye (ballets) remporte un grand succès critique : disque du jour France Musique et Classic FM et critiques positives de Pizzicato.lu, du Financial Times, du Times et du Soir de Bruxelles
L’édition révisée de Bolero sera au programme de deux concerts du NDR Elbphilharmonie Orchester sous la direction de Nathalie Stutzmann.
Ces concerts se dérouleront les 3 et 4 février 2022 sur la scène de la prestigieuse Philharmonie de l’Elbe.
Ce concert sera la première en Allemagne de l’édition révisée Ravel Edition deBolero dans la version ballet. Ce concert sera diffusé en direct sur la chaîne Youtube de l’Orchestre.
Alors que le disque Ravel de John Wilson (avec les éditions révisées de Bolero et Ma Mère L’Oye) sort ce vendredi, le chef d’orchestre donne une interview au magazine en ligne Crescendo-Magazine.
Votre nouvel enregistrement est entièrement consacré à des œuvres de Maurice Ravel. Que représente pour vous Maurice Ravel en tant que compositeur de son temps ?
Ravel est peut-être mon compositeur préféré -je suis fasciné par sa musique depuis que je suis enfant et mon intérêt et mon appréciation de sa musique ne font qu’augmenter avec les années. On parle beaucoup de sa technique orchestrale éblouissante et du modernisme de son langage harmonique -surtout dans la musique pour piano- mais cela fait parfois oublier à quel point ses idées sont inspirées. Si le niveau d’invention brute n’était pas à la hauteur, la musique n’était pas fixée sur le papier à musique. C’est pourquoi nous disposons d’un ensemble d’œuvres étonnamment accomplies et imaginatives, qui sont presque toutes jouées en permanence.
Cet enregistrement comprend les versions originales (ballets) de Bolero et de Ma Mère l’oye. Quelles sont les particularités de ces versions originales par rapport à celles qui sont régulièrement jouées en concert ?
La version Ballet de Bolero diffère de la version de concert à plusieurs égards : petits changements dans les figures d’accompagnement, changements dans la longueur des notes de la mélodie à certains endroits -mais la différence vraiment significative est que le célèbre motif de tambour latéral n’est pas joué par un seul batteur mais est partagé entre deux joueurs, en alternance à chaque énoncé du thème. Sur la dernière répétition de la mélodie, Ravel ajoute également un triangle et des castagnettes, ce que je trouve vraiment passionnant.
L’histoire de Ma Mère l’oye est plus complexe. Le ballet de 1912 n’a pas été publié du vivant de Ravel et les documents que Durand a publiés vers 1970 sont des réimpressions de la suite originale en 5 mouvements avec des ajouts. Ce n’est pas ce que l’on entendait en 1912 et la nouvelle édition Ravel Edition est basée sur le matériel source original du ballet. L’auditeur remarquera une répétition inattendue dans un passage et plusieurs mesures supprimées ailleurs -ainsi que d’innombrables petits changements de divers détails.
L’interview est accessible en ligne en suivant ce lien : www.crescendo-magazine.be/john-wilson-et-ravel/
Pour écouter l’enregistrement : https://chandos-records.lnk.to/Ravel